Je suis là seule dans le noir tout pres du désespoir ,
dehors l'orage grogne , les éclairs illuminent la pièce ,
le tonnerre se mèle à ma colère .
Je ferme les yeux ,
une larme coule sur ma joue ,
je repense à tout ses moments , j'aimerais revenir dans le passé ,
et changer les petits trucs qui ont tout gâcher ,
j'aimerais pouvoir aimer quelqu'un qui est digne de mon amour ,
qui soit tendre attentif .
Ne plus avoir à regarder derrière moi , se que j'ai laisser ,
oublier les regrets , avoir confiance en moi .
J'entends un air de piano , une douce mélodie qui me berce , qui m'endors ,
je pose ma tête contre ce mur qui me rappelle tant de choses , je referme mes yeux
mais voilà que les souvenirs reviennent , des choses qui nous hante toute notre vie
des cicatrices qu'il faut guérir mais sans amour sans confiance , c'est impossible
Soudain la fenetre s'ouvre dehors c'est le chaos ,
la tempète ,
le vent souffle , je suis perdue dans cette vie ,
il pleut , il pleut des larmes , il pleut du sang ,
le vent apporte des cris de douleur ,
les eclairs me rappellent le passé égarer, les choses qui m'ont marquées
peut être aussi les gens qui aimer .
Je me penche à cette fenetre , en bas il y a une grande flaque d'eau j'y vois mon reflet
mes pensées ; j'y vois une fille qui à peur de peur grandir , peur de ce monde qui cache
la vérité ; j'y vois une fille qui a grandi sans le vouloir et aujourd'hui elle se retrouve là,
mais pourquoi ?
Au fond quand on est petits on nous raconte trop de contes de fées . L'amour ?
Exsiste t-il vraiment , dure t-il ? Au fond dites moi , mais pourquoi rester rester
dans un monde comme ça sans amour ou tout nous est cacher , un monde qui a peur
de la vérité , un monde pleins de regrets , trahison, meurtres , rasisme , discrimination ...
je me penche encore un peu plus , je sens l'air sur mon visage ,
mon coeur faibli à cause de cette vie , mes yeux pleurent ,
mes oreilles me font mal à entendre ces cris .
Pourquoi ne pas fermer la fenetre et allumer la lumière ?
Non , je suis attirée ; je m'assoie sur le rebord de la fenetre
Puis une question me vient , pourquoi ne pas sauter ?
Aprés tout qu'est ce qui me retiens ici , absolument rien ...
C'est alors que la foudre tombe sur l'arbre en face , la porte s'ouvre violament ;
quelqu'un est entrer . Je ne vois qu'un visage dans l'ombre , puis une voix me dit :
dit moi n'a tu pas connu plus de bonheur que de malheur ?
Pense aux moments de ton enfance , à ta naissance , va au devant de tes peurs apprivoise la rebelle
qui sommeille en toi , ta colère deviendras ta joie ; ai confiance en toi , tu es unique ne l'oublie pas
le passé c'est à oublier pense plutot au futur .
Un autre éclair surgi et la pluie n'était plus du sang ni des larmes , les cris s'arrêtèrent , il pleut de l'eau
je me tourne la lampe sur mon bureau est allumée , la porte est refermée , il n'y a plus personne , le tonnerre s'arrête plus d'éclairs , et l'air de piano qui m'avait sembler être une mélodie triste et endiablée est gaie, joyeuse
A côté de la lampe sur une petite feuille il y a écrit " ne saute pas "
c'est moi qui l'ai ecrit